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Droits des patient-e-s en EMS

Edition: 01-2023 Date: 31.01.2023

Thème: Actualité, Habitat des Seniors & Mobilité, Santé

Dignité de la vieillesse


“Immobilisation en maison de retraite” – “Surmédicalisation – les maisons de retraite et de soins tranquillisent les résidents avec des pilules – car les tranquillisants permettent d’économiser du personnel” – “Les proches dénoncent : traitement indigne d’un père atteint de démence”   

Ce sont les tristes titre, qui ne s’appliquent heureusement pas à tous les homes. Mais les rapports des médias montrent de manière impressionnante qu’il faut agir face au manque de personnel dans le domaine des soins. Les cantons et la Confédération doivent prendre d’urgence des mesures pour garantir la qualité des soins médicaux et infirmiers dans les homes et ils doivent également les faire appliquer. Se cacher derrière des excuses fédéralistes ou dire que cela coûte trop cher, n’est guère convaincant. Car la loi sur l’assurance-maladie oblige la Confédération à mettre en œuvre une assurance-qualité avérée dans le domaine médical – et c’est précisément de cela qu’il s’agit dans le cas de surmédicalisation et d’erreurs de médication dans les hôpitaux comme dans les institutions. Sans compter que de telles erreurs entraînent des coûts consécutifs considérables dans de nombreux cas.

Ces exemples négatifs suscitent la colère et amènent à se demander, si et comment les personnes directement concernées ainsi que leurs proches peuvent se défendre contre des situations aussi problématiques, pour ne pas dire indignes. Il est clair que les traitements médicaux nécessitent en principe l’accord des patients ou de leurs proches. Il est important que cela se fasse sur la base d’une information claire et compréhensible sur les médicaments prévus, leurs effets et leurs risques. Mais ce n’est manifestement pas toujours le cas dans la vie de tous les jours. Il s’agit donc de ne pas se résigner, mais de se défendre.

Les personnes concernées et leurs proches peuvent trouver du soutien auprès de l’association pour la prévoyance de la maltraitance envers les personnes âgées sous www.alter-ego.ch ou par téléphone au 0848 00 13 13

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