Le coronavirus dans les EMS : la FARES demande des améliorations
Date: 22.06.2020
Thème: Politique sociale, Santé
Des 1900 victimes à ce jour de la pandémie du coronavirus en Suisse, plus de la moitié sont décédées dans des établissements médico-sociaux (EMS). Cela soulève des questions importantes aujourd’hui ainsi que dans un avenir proche. Car cette crise du coronavirus n’est malheureusement pas encore terminée.
Même si quelques cantons n’ont pas encore publié leurs chiffres, on peut considérer qu’il est statistiquement confirmé que, ces dernières semaines, les résident-e-s des EMS ont été pour une part exposés à un risque de décès beaucoup plus élevé que s’ils avaient vécu entre leurs quatre murs. Étant donné que, dans de tels établissements, des personnes pour la plupart âgées de plus de 80 ans vivent dans un espace restreint et y sont aussi en contact étroit avec les soignant-e-s, le virus peut se propager relativement facilement malgré les mesures de précaution prises.
Les bruits concernant des infections par des patient-e-s atteints du virus qui ont dû être transférés depuis des hôpitaux dans des EMS inquiètent l’opinion publique, tout comme les annonces de pénurie de masques et d’autre matériel de protection. On peut bien s’imaginer qu’en maints endroits, le personnel a été débordé par les soins à prodiguer aux patient-e-s atteints du coronavirus. La stratégie spécialement centrée sur les groupes à haut risque a-t-elle réellement fonctionné ?
La FARES est d’avis que la gestion du risque d’infection au coronavirus pour les séniors doit, précisément dans la perspective d’une éventuelle deuxième vague, être d’urgence examinée, ou revue.
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