L’OMS appelle à la lutte contre l’âgisme !
Edition: 03-2021 Date: 24.03.2021
Thème: Dialogue des générations, Politique sociale, Santé
La pandémie de Covid 19 a renforcé les préjugés âgistes et élargi le fossé entre les générations. Quatre agences des Nations unies mettent en garde contre ce phénomène dans un tout premier rapport sur l’âgisme. Elles appellent à une lutte contre l’âgisme.
Le récent rapport de l’OMS montre à quel point la discrimination fondée sur l’âge est répandue. On la trouve dans tous les domaines, dans le monde du travail (discrimination à la fois contre les jeunes et les aîné.es), dans les médias, dans les interactions quotidiennes ou dans le système de soins de santé. Dans certains cas, des personnes se voient refuser un traitement médical en raison de leur âge, et les personnes âgées ne sont même pas incluses dans les études, alors qu’elles sont souvent les principales utilisatrices des médicaments par la suite.
Pendant la pandémie de Corona, les personnes de plus de 65 ans étaient désignées comme particulièrement vulnérables face au virus. Certains milieux ont même propagé l’idée que le traitement médical des malades à partir d’un certain âge devait être limité. La surmortalité dans les maisons de retraite semblait être acceptée comme un effet secondaire inévitable de la pandémie.
Ce qui plus est, en plus d’être discriminées par les autres, les personnes âgées s’entraveraient elles-mêmes, par exemple en ne croyant plus en leur potentiel pour apprendre de nouvelles choses et pour se débrouiller de manière autonome, même à un âge avancé.
“L’âgisme à l’encontre des jeunes et des personnes âgées est un problème répandu, non reconnu et non traité qui a de profondes conséquences sur nos systèmes économiques et nos sociétés” déclarent les Nations Unies.
La FARES se félicite de ce rapport. Elle souligne l’importance de cette question pour la société dans son ensemble. Nous devons lutter ensemble contre la discrimination fondée sur l’âge en devenant un mouvement, un mouvement qui transcende les générations. C’est pourquoi nous nous engageons dans la campagne contre l’âgisme.
Bea Heim, présidente de la FARES