Pouvoir vieillir chez soi
Edition: 10-2021 Date: 30.10.2021
Thème: Habitat des Seniors & Mobilité, Santé
C’est là le vœu de la plupart des aîné-e-s
Mais comment faire lorsqu’il est toujours plus difficile de s’occuper de son ménage ?
Avec une bonne prise en charge, les personnes âgées peuvent rester plus longtemps indépendantes à la maison. Et l’on peut éviter, ou à tout le moins reporter, une entrée en EMS. Mais il y a pénurie de soins dans ce domaine, dit la Fondation Paul Schiller, qui a lancé le débat en 2018. Cette dernière demande que, avec un modèle de financement intelligent, on comble cette lacune, une requête qui a connu un large et réjouissant écho médiatique. Car le besoin est grand. Beaucoup d’aîné-e-s ne peuvent cependant pas se permettre avec leurs propres moyens financiers l’aide qui leur est nécessaire. Mais comment financer cela ? Via les prestations complémentaires ? Via des bons d’assistance pour les retraité-e-s modestes ? Ou faut-il que la Confédération offre des incitations financières, comme le propose l’étude de la Fondation Paul Schiller ? Thomas Heiniger, ancien directeur de la santé du canton de Zurich, pense que « L’état ferait bien de participer au financement de la prise en charge. »
Une chose est claire : pour aider cette préoccupation, importante pour la politique des personnes âgées et économiquement juste, à percer, un engagement politique soutenu est nécessaire. Toutefois, j’en suis persuadée, l’idée qu’une bonne prise en charge permet d’économiser des coûts et d’augmenter la qualité de vie, au sens d’une vieillesse vécue dans la dignité, va s’imposer.
Bea Heim, présidente de la FARES